Restauration de
Monuments historiques
à Toulouse et sa région
Virginie Lugol est une entreprise spécialisée dans la restauration de monuments historiques et de maçonneries anciennes à Toulouse et sa région.
Virginie Lugol
Église de la Dalbade (31) – Restauration et grands vaisseaux
L’église de la Dalbade est un édifice emblématique de l’architecture toulousaine.
La première église remonterait à l’évêque Saint Gemier, au milieu du VIème siècle. Le nom Dalbade serait lié à la blancheur de ses murs.
Au début du XVIème siècle a lieu une campagne de travaux donnant à l’édifice son apparence actuelle.
La flèche du clocher est démolie lors de la période révolutionnaire. Mais rétablie entre 1881 et 1882, elle s’effondre le 11 avril 1926, éventrant la nef qui est reconstruite entre 1927 et 1949.
En 1935, la construction d’un nouveau clocher débute à quelques mètres plus à l’Ouest de l’emplacement initial, mais jugé mal intégré au site, le chantier est finalement arrêté. La partie supérieure du vieux clocher fait alors l’objet d’une restauration.
Aujourd’hui, les façades de l’église portent les signes du temps: fissures, remontées capillaires altérant largement les pieds de murs, têtes de contreforts endommagées ne remplissant plus leurs fonctions, …
De plus, la restauration du vieux clocher semble aujourd’hui atteindre certaines limites : dalle fissurée, fers à béton apparents.
La charpente métallique doit également être inspectée afin de vérifier son état.
La nef éventrée puis reconstruite montre également certaines fissures à surveiller.
Aucun relevé n’existe de cette église, exceptés ceux de la façade occidentale réalisés lors de sa restauration. Notr emission est donc d’établir ces relevés, ainsi qu’une étude poussée de l’histoire de l’édifice, afin de mieux comprendre son évolution, dater les différentes parties qui la composent ainsi que les matériaux dont elle est constituée (briques, plâtres, chaux, ciment et béton)
Une campagne de sondages de peintures murals et de plychromie vient completer ces recherches, ainsi qu’une etude des fluides, électricité et chauffage, erp, SSI, afin de la mettre aux normes et valoriser cet édifice un peu délaissé.
L’étude concerne enfin la prise en compte du riche mobilier, comprenant des pièces exceptionnelles et remarquables. Leur niveau de présentation ne correspond en effet pas aujourd’hui à l’intérêt des œuvres exposées